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Réunion des chefs d'Etat d'Afrique centrale afin d'"éradiquer" Boko Haram

Des soldats tchadiens lors d'un exercice de préparation à la mise en place d'une force d'intervention contre Boko Haram, le 16 février 2015.
Des soldats tchadiens lors d'un exercice pour la mise en place d'une force d'intervention contre Boko Haram, le 16 février.
Les chefs d'Etat d'Afrique centrale se sont réunis lundi à Yaoundé pour élaborer une stratégie commune de lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, qui sévit dans le nord-est du Nigeria et les régions frontalières.

A l'ouverture d'une réunion organisée sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), lundi à Yaoundé, le président camerounais Paul Biya a réaffirmé la nécessité d'"éradiquer Boko Haram".

Autour de lui étaient présents Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) et Catherine Samba Panza (Centrafrique), ainsi que des délégations venues de République démocratique du Congo, de Sao Tome et Principe, du Burundi et de l'Angola.

Aide d'urgence

Le chef de l'Etat camerounais a souligné "une totale impossibilité de compromis" avec "ces ennemis" et rappelé que la lutte contre le "terrorisme" n'était pas "une croisade contre l'islam".

La lutte contre le terrorisme n'est pas une croisade contre l'islam

Paul Biya, président du Cameroun

A la clôture des travaux, les pays de la CEEAC se sont engagés à apporter une "aide d'urgence" d'un montant de 50 milliards de FCFA (80,7 millions de francs) ainsi que des soutiens en "troupes", en "équipements militaires" et des "appuis aériens".

>> Boko Haram gagne du terrain, le point avec le 19:30 :

Afrique: le mouvement islamiste Boko Haram gagne du terrain
Afrique: le mouvement islamiste Boko Haram gagne du terrain / 19h30 / 1 min. / le 14 février 2015

afp/tur

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Cinq militaires et 86 islamistes tués dans des accrochages

Cinq soldats camerounais ont été tués lundi dans l'extrême-nord du Cameroun dans "une série d'accrochages" avec le groupe terroriste nigérian Boko Haram, a-t-on appris auprès de l'armée camerounaise. Quatre-vingt-six combattants islamistes ont également perdu la vie.

Par ailleurs, "plus de 1000" combattants suspectés d'être liés à Boko Haram sont actuellement détenus à la prison de Maroua, chef-lieu de la région de l'extrême-nord, a déclaré le commandant de l'opération Alpha de lutte contre le groupe terroriste dans la région.