A l'ouverture d'une réunion organisée sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), lundi à Yaoundé, le président camerounais Paul Biya a réaffirmé la nécessité d'"éradiquer Boko Haram".
Autour de lui étaient présents Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) et Catherine Samba Panza (Centrafrique), ainsi que des délégations venues de République démocratique du Congo, de Sao Tome et Principe, du Burundi et de l'Angola.
Aide d'urgence
Le chef de l'Etat camerounais a souligné "une totale impossibilité de compromis" avec "ces ennemis" et rappelé que la lutte contre le "terrorisme" n'était pas "une croisade contre l'islam".
La lutte contre le terrorisme n'est pas une croisade contre l'islam
A la clôture des travaux, les pays de la CEEAC se sont engagés à apporter une "aide d'urgence" d'un montant de 50 milliards de FCFA (80,7 millions de francs) ainsi que des soutiens en "troupes", en "équipements militaires" et des "appuis aériens".
afp/tur
Cinq militaires et 86 islamistes tués dans des accrochages
Cinq soldats camerounais ont été tués lundi dans l'extrême-nord du Cameroun dans "une série d'accrochages" avec le groupe terroriste nigérian Boko Haram, a-t-on appris auprès de l'armée camerounaise. Quatre-vingt-six combattants islamistes ont également perdu la vie.
Par ailleurs, "plus de 1000" combattants suspectés d'être liés à Boko Haram sont actuellement détenus à la prison de Maroua, chef-lieu de la région de l'extrême-nord, a déclaré le commandant de l'opération Alpha de lutte contre le groupe terroriste dans la région.