Alors que les élections présidentielle et parlementaire au Nigeria ont été reportées au 28 mars -elles étaient prévues le 14 février- en raison des attaques de Boko Haram, le leader de la secte islamiste, Abubakar Shekau, a diffusé mardi sur Twitter une vidéo dans laquelle il déclare:
"Cette élection n'aura pas lieu même si nous sommes morts. Même si nous ne sommes pas vivants, Allah ne va jamais vous permettre de faire cela".
Plus de 40 morts mardi
Officiellement, les scrutins ont été reportés pour permettre aux forces nigérianes de se consacrer à la guerre contre Boko Haram. Les autorités ont exprimé leur espoir de vaincre militairement le groupe en s'appuyant sur l'appui de troupes de la région.
Toutefois, au vu des derniers développements sur le terrain, beaucoup doutent qu'une défaite rapide du groupe islamiste soit possible. Mardi, plus d'une quarantaine de personnes ont été tuées dans de violents combats et plusieurs attentats-suicide attribués aux djihadistes.
afp/ptur
L'armée dit avoir tué plus de 300 combattants de Boko Haram
L'armée nigériane a affirmé mercredi avoir tué plus de 300 combattants de Boko Haram en reprenant cette semaine la ville-garnison de Monguno, dans l'Etat de Borno (nord-est), prise le 25 janvier par les islamistes.
"Plus de 300 terroristes ont été tués et une poignée ont aussi été capturés. Plusieurs armes et équipements ont également été saisis, dont certains ont été détruits" par l'armée, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Chris Olukolade, dans un communiqué.