La trêve à Alep, ville divisée entre loyalistes et rebelles, commencera "à partir d'une date qui sera annoncée à Damas", a déclaré mardi le médiateur de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura. Il a rencontré récemment le président Bachar al-Assad, puis ira "dès que possible" à Alep, afin de discuter des détails du cessez-le-feu.
L'opposition armée, qui tient une partie d'Alep, sera elle aussi sollicitée: "on lui demandera aussi de suspendre pendant six semaines ses tirs de roquettes et de mortier."
"Un marché de dupes"
Cette annonce arrive quelques heures après que les forces gouvernementales ont intensifié leurs raids sur la ville mardi, faisant une centaine de morts dans les deux camps. De quoi alimenter le scepticisme de certains membres du Conseil de sécurité, qui se rappellent le précédent de la vieille ville de Homs, où sous couvert de cessez-le-feu humanitaire, l'opposition armée avait dû abandonner ses positions. "Homs a été un marché de dupes", analyse un diplomate du Conseil.
afp/fme