Les initiateurs du cessez-le-feu en Ukraine dénoncent les violations
Alors que la situation est toujours très tendue sur le terrain, Kiev, Moscou, Paris et Berlin réitèrent leur souhait de voir l'accord trouvé à Minsk le 12 février appliqué.
"Les ruptures du cessez-le-feu constatées ces derniers jours" en Ukraine ont été "dénoncées" lors d'une conférence téléphonique jeudi entre François Hollande, Angela Merkel, le président ukrainien Petro Porochenko et son homologue russe Vladimir Poutine, a communiqué l'Elysée.
Vladimir Poutine s'est "engagé à faire pression sur les séparatistes" pour l'échange des prisonniers ukrainiens et rebelles.
Selon le Kremlin, les quatre dirigeants "ont souligné la nécessité d'assurer la viabilité du cessez le feu" et "ont souligné leur volonté de soutenir le travail de la mission de surveillance de l'OSCE".
Nouvelle réunion
Ils ont aussi examiné les conséquences de la prise de Debaltseve par les séparatistes et l'application des accords de Minsk
De source diplomatique française, on a indiqué qu'il y aurait "une réunion, peut-être à Paris, dans les jours qui viennent", afin de "faire en sorte que les entorses constatées ne mènent pas à la rupture de l'accord" de Minsk.
Convoi humanitaire à Donetsk
Dans le fief séparatiste de Donetsk, un convoi conjoint de trois agences de l'ONU transportant de l'aide humanitaire est arrivé jeudi. C'est le tout premier à parvenir dans le bastion des rebelles.
Le convoi constitué de quatre camions transportait des kits d'hygiène pour les familles, des médicaments et 13 tonnes de matériel dédié à la prévention contre le sida.
agences/pym
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Soldats ukrainiens faits prisonniers
Au moins 90 soldats ont été faits prisonniers et 82 portés disparus à Debaltseve après le retrait des troupes ukrainiennes, a annoncé jeudi le service de presse de l'armée ukrainienne, qui ajoute ajoute avoir mobilisé "certaines forces" pour localiser les disparus et demandé l'aide de l'OSCE pour les retrouver.