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Un accord signé pour le retrait des armes lourdes en Ukraine

Un char ukrainien près de Svitlodarsk. [AP Photo - Evgeniy Maloletka]
Malgré l'accord de désarmement, la situation reste très tendue en Ukraine / Forum / 5 min. / le 22 février 2015
L'Ukraine et les rebelles prorusses de l'est séparatiste ont signé des accords pour commencer le retrait d'armes lourdes de la ligne de front, a annoncé dimanche un responsable ukrainien.

"Les documents ont été signés pour commencer le retrait d'armes lourdes sur toute la ligne de front", a déclaré le général Olexandre Rozmaznine. Il a cependant estimé qu'il était trop tôt pour parler d'une date pour le début des opérations qui sont prévues sur une durée de 14 jours.

Le processus, conditionné à l'arrêt total des tirs sur le terrain, doit permettre d'établir une zone tampon d'une profondeur de 50 kilomètres à 140 kilomètres en fonction du type d'armes lourdes. Les territoires nouvellement conquis seraient ainsi de facto intégrés à la zone tampon.

Combats moins intenses

Les rebelles prorusses vont entamer dimanche le retrait d'armes lourdes dans l'est de l'Ukraine, ont-ils annoncé. Cela pourrait traduire leur volonté d'interrompre leur avance maintenant qu'ils tiennent la ville stratégique de Debaltseve. Sur le terrain, les combats ont diminué d'intensité dans plusieurs zones.

Par ailleurs, 139 soldats ukrainiens et 52 combattants rebelles tenus prisonniers ont été échangés dans l'est du pays samedi. Les accords de "Minsk 2", signés le 12 février dans la capitale biélorusse, prévoient qu'après la mise en oeuvre du cessez-le-feu et le retrait des armes lourdes du front, Ukrainiens et rebelles échangent l'intégralité de leurs prisonniers.

agences/grin

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"Attentat" à Kharkiv

Deux personnes ont été tuées et plus de dix autres blessées dans une explosion lors d'une marche patriotique à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué le parquet régional. La police estime qu'il s'agit d'un "attentat terroriste".

Parmi les morts, il y a un policier et un militant pro-européen, selon des organisateurs de la marche.

La ville de Kharkiv, située à quelque 200 kilomètres de la zone de combat avec les rebelles prorusses, a été secouée ces derniers mois par une dizaine d'explosions suspectes dont plusieurs ont fait des blessés.