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Deux millions de personnes contaminées lors d'une injection à risque en 2014

L'OMS souligne l'utilité des dispositifs de sécurité des seringues pour éviter les infections. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
L'OMS souligne l'utilité des dispositifs de sécurité des seringues pour éviter les infections. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
L'an dernier, plus de deux millions de personnes ont contracté dans le monde une maladie à la suite d'une injection à risque, selon une étude de l'OMS publiée lundi à Genève.

D’après une étude réalisée en 2014 avec le parrainage de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), jusqu’à 1,7 million de personnes dans le monde ont été contaminées par le virus de l’hépatite B, jusqu’à 315'000 par le virus de l’hépatite C et pas moins de 33'800 par le VIH à la suite d’une injection à risque.

L’OMS insiste dans ses nouvelles lignes directrices sur l’utilité des dispositifs de sécurité des seringues, y compris ceux qui protègent les agents de santé contre les piqûres d’aiguille accidentelles.

Injections superflues

L'OMS souligne la nécessité de réduire le nombre d’injections superflues. Chaque année, 16 milliards d’injections sont effectuées, dont environ 5% sont destinées à vacciner les enfants et les adultes et 5% servent à d’autres actes, comme la transfusion sanguine.

Les 90% restants sont pratiquées dans le muscle ou dans la peau pour administrer des médicaments. Dans bien des cas, l'injection pourrait être remplacée par l’administration par voie orale.

ats/jvia

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Seringues "intelligentes" encouragées

L’OMS exhorte les pays à passer, d’ici 2020, à l’usage exclusif de nouvelles seringues "intelligentes", pourvues de dispositifs qui empêchent la réutilisation.

L'organisation onusienne appelle également aux donateurs, afin qu'ils facilitent l'adoption de ce matériel, qui coûte le double des seringues non sécurisées.