Ces réformes visent aussi "à faire que les impôts soient répartis de manière plus juste socialement", a indiqué le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis à la télévision Skai.
La Grèce, qui devait fournir son catalogue complet lundi soir l'adressera finalement mardi matin. Les ministres des finances des pays de la zone euro en discuteront mardi après-midi lors d'une téléconférence.
La liste reçue à Bruxelles "n'est pas définitive et il est donc trop tôt pour l'évaluer", a de son côté précisé une source européenne. Un délicat travail est en cours pour la finaliser.
Eviter un retour à la case départ
Des "conseils" sont fournis aux autorités grecques pour que leurs propositions satisfassent les pays les plus exigeants comme l'Allemagne, afin d'éviter un retour à la case départ.
Athènes avait au départ jusqu'à minuit lundi pour soumettre ses propositions en espérant valider le laborieux compromis sur l'extension du financement du pays. Il a l'espoir de faire entériner des mesures moins douloureuses pour la population que celles prévues dans le programme d'aide initial, en cours depuis 2010, renouvelé en 2012, et qui s'achève samedi.
agences/olhor
Début d'un long processus
Même en cas de feu de vert de la zone euro sur les propositions du gouvernement d'Alexis Tsipras, le pays n'est pas sorti de l'ornière.
La mise en oeuvre des réformes fera l'objet d'une évaluation en avril et la zone euro ne devrait pas, d'ici là, débourser l'argent restant dans le programme d'aide (7,2 milliards d'euros, dont 3,6 venant de l'UE).
Selon le quotidien populaire allemand "Bild" de lundi, les réformes envisagées par Athènes permettraient d'encaisser environ 7,3 milliards d'euros de recettes.