Les visas "gold", très prisés des Chinois fortunés, permettent aux investisseurs d'obtenir un permis de séjour leur ouvrant les portes de l'espace Schengen.
Le régime en vigueur depuis fin 2012 ne concernait jusque-là que l'immobilier. Les candidats à ce précieux sésame pourront toujours faire l'acquisition d'un bien immobilier pour 500'000 euros, réaliser un transfert de capitaux d'un million d'euros ou créer dix postes de travail, a précisé lundi le vice-Premier ministre Paulo Portas.
Des contrôles renforcés
Si le Portugal a ainsi décidé d'abaisser le seuil de l'investissement minimal requis pour acquérir les visas, les contrôles seront renforcés dans le même temps, a assuré Paulo Portas.
Jusqu'à fin 2014, au total 2022 permis de séjour, soit un investissement de 1,2 milliard d'euros, ont été accordés. Les recettes fiscales liées à ces investissements sont chiffrées à "plus de 100 millions d'euros".
afp/mo
Redorer le blason "gold"
Le Portugal tire ainsi les conséquences d'une vaste affaire de corruption liée à l'attribution des visas "gold" qui avait éclaboussé en novembre les hautes sphères de l'Etat.
Onze personnes, dont de hauts fonctionnaires, avaient alors été arrêtées, soupçonnées d'avoir gonflé artificiellement les prix de certains biens immobiliers pour atteindre les seuils requis. Cinq suspects ont depuis été placés en détention provisoire ou assignés à résidence.