Concernant les requérants, la Commission nationale de prévention de la torture et des organisations non-gouvernementales suisses ont continué à exprimer leurs préoccupations au sujet des violations du principe de non-refoulement, relève Amnesty International .
Elles ont aussi fustigé le recours à la force lors d'expulsions de personnes déboutées, qualifié de disproportionné.
Mieux prévenir la discrimination
Amnesty International reproche en outre à la Suisse de ne pas assez prévenir la discrimination raciale. A l'instar du Comité de l'ONU ad hoc, l'organisation lui demande d'adopter une définition claire de ce phénomène couvrant tous les domaines de la législation.
Elle l'appelle aussi à mettre en place un système efficace de collecte de données sur le sujet et à prendre des mesures pour que nul ne fasse l’objet de contrôles ou de toute autre opération policière en raison de sa race ou de son appartenance ethnique.
ats/kg