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Une filiale de Novartis condamnée à une suspension d'activité au Japon

Un premier rapport avait déjà épinglé la firme l'an dernier. [Sébastien Bozon - AFP]
Un premier rapport avait déjà épinglé la firme l'an dernier. - [Sébastien Bozon - AFP]
Une filiale japonaise de Novartis s'est vue ordonner vendredi une suspension d'activité, pour ne pas avoir rapporté à temps des cas d'effets secondaires graves de traitements contre le cancer.

"Novartis Pharma ne pourra plus vendre ses médicaments sur prescription du 5 au 19 mars, à l'exception de cinq pour lesquels il n'existe pas de générique ou dont l'absence aurait des conséquences très dommageables sur les patients", a détaillé le ministère nippon de la santé dans un communiqué.

C'est la première sanction de cette nature infligée à un laboratoire pharmaceutique convaincu de ce type de manquement.

3264 cas d'effets secondaires

Cette mesure disciplinaire inédite est due à la non-déclaration dans les délais impartis de 3264 cas d'effets secondaires concernant un total de 26 produits.

Le groupe avait reconnu les faits l'an dernier et avait déjà reçu un "ordre d'amélioration de ses activités" après un premier rapport sur ses "oublis" de déclarations.

Mais le nombre final étant très élevé, le ministère a décidé d'une punition plus sévère qui risque de dégrader encore l'image de la firme qui a déjà été éclaboussée par toute une série de scandales depuis près de 2 ans.

afp/mo

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