Barack Obama, qui cherche à rassurer Israël alors que Benjamin Netanyahu s'apprête à s'exprimer devant le Congrès, a déclaré qu'un engagement de Téhéran à geler, de manière vérifiable, ses activités atomiques pendant au moins 10 ans serait la "meilleure garantie" de ses intentions.
La réponse iranienne n'a pas tardé. L'agence semi-officielle Fars a rapporté les propos du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif: "Monsieur Obama a exprimé son point de vue d'une manière inacceptable et menaçante", a-t-il asséné.
Deuxième journée de négociations
"L'Iran n'acceptera pas de demande excessive et illogique. Téhéran continuera à négocier avec les six grandes puissances", a ajouté le ministre, qui a entamé mardi à Montreux une deuxième journée de discussions avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
ats/pym
"Le Congrès ne doit pas voter d'autres sanctions"
Le Congrès américain ne doit pas imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran au risque de faire échouer les négociations, selon la conseillère à la sécurité nationale du président Barack Obama, Susan Rice.
"Des sanctions supplémentaires (...) pendant les négociations feraient voler les discussions en éclats", a mis en garde Susan Rice devant un puissant lobby américain pro-israélien, qui avait reçu auparavant le Premier ministre Benjamin Netanyahu hostile à l'accord sur le nucléaire iranien .