L'OSCE observera la trêve en Ukraine, où trois soldats ont été tués en 24h
Les dirigeants français, allemand, russe et ukrainien sont tombés d'accord pour que l'OSCE surveille les points chauds de la ligne de front. Trois soldats ukrainiens ont été tués ces dernières 24h.
Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) seront déployés en priorité dans dix localités des régions de Donetsk et Lougansk dont une partie est sous contrôle des séparatistes pro-russes, a indiqué mardi la présidence ukrainienne.
Malgré l'accalmie relative, des tirs sporadiques sont relevés quasi quotidiennement. L'OSCE devra donc publier un rapport quotidien sur les développements en cours, a indiqué le porte-parole d'Angela Merkel.
Vidéoconférence internationale
Le cessez-le-feu est officiellement entré en vigueur en Ukraine le 15 février. Depuis, Kiev et les rebelles pro-russes se sont accusés à plusieurs reprises d'avoir violé la trêve.
Barack Obama, François Hollande, Angela Merkel, David Cameron, Matteo Renzi et Donald Tusk ont souhaité mardi "le renforcement des moyens de l'OSCE" pour assurer le suivi de l'application de l'accord de Minsk sur l'Ukraine et le respect du cessez le feu au cours du vidéoconférence mardi.
agences/fme/olhor
Publié
La banque centrale relève le taux directeur de 19,5% à 30%
La banque centrale ukrainienne a annoncé mardi qu'elle allait relever son principal taux directeur de 19,5% à 30% pour tenter d'endiguer l'inflation galopante dans le pays, liée en grande partie à la dévaluation sans précédent de la monnaie ukrainienne, la hryvnia. L'inflation a atteint 28,5% en janvier sur an.
Cette décision fait partie d'une liste de mesures financières visant à "stabiliser la situation macroéconomique", dit-elle, dans l'attente d'une approbation définitive concernant l'octroi d'un prêt de 17,5 milliards de dollars par le FMI.
Fermeture hermétique de la frontière
Le chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine s'est montré catégorique dans une déclaration faite mardi: "Il ne peut être question de normalisation ou de reprise des relations entre l'Ukraine et la Russie sans (...) rétablissement de la souveraineté ukrainienne sur la Crimée".
Il a également estimé que le conflit avec les séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine ne pourrait pas prendre fin sans une fermeture hermétique de la frontière entre la Russie et l'Ukraine.