Le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée ont lancé leur appel à l'occasion d'une conférence à Bruxelles visant à coordonner les combats contre l'épidémie.
"L'impact d'Ebola sur nos économies a été profond" et cela impose "des plans et stratégies de redressement" pour accompagner à long terme les pays frappés, a déclaré la présidente du Liberia, Ellen Jonhson Sirleaf.
"Il n'y a aucun doute que cela va requérir des ressources significatives, même un plan Marshall", sur le modèle du plan américain de reconstruction de l'Europe après la Seconde guerre mondiale, a-t-elle ajouté.
Pas de relâchement sur le terrain
Les trois pays vont "présenter un plan régional" en ce sens lors d'une réunion en avril de la Banque Mondiale et du FMI et appellent les pays donateurs "à ne pas en rester aux annonces, mais à débourser les aides promises".
Les trois dirigeants ont aussi fait front commun contre tout relâchement des efforts livrés sur le terrain pour arriver au "zéro cas" humain.
agences/olhor
L'Europe d'accord
Chute de 12% du PIB de la région touchée, systèmes de santé sinistrés avec le risque de voir le sida ou la malaria regagner du terrain, production agricole réduite de moitié, secteur minier affecté, un soutien à long terme est de fait requis pour faire face au désastreux impact économique et social de l'épidémie, selon la Commission européenne.