Les informations de cette ancienne responsable marketing d'UBS France avaient conduit à la mise en examen de la banque pour blanchiment et fraude fiscale. Elles avaient entraîné aussi son licenciement en 2012.
18 ans de salaire réclamés
La reconnaissance de ce fait a conduit le Tribunal des prud'hommes de Paris à lui allouer 30'000 euros de dédommagement - soit beaucoup moins que les 18 ans de salaire que réclamait la lanceuse d'alerte qui n'a pas retrouvé d'emploi depuis.
A la sortie de l'audience, son avocat a commenté le montant alloué: "Avec 30'000 euros, nous sommes dans la fourchette haute pour des faits de harcèlement, mais c'est peu face au préjudice subi".
UBS France, de son côté, dit prendre acte de ce jugement mais persiste à considérer qu'il n'y a pas eu de harcèlement à l'égard de son ancienne salariée. La banque ne fera pas appel de cette décision.
Ariane Hasler/oang