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Pour Barack Obama, "la marche contre le racisme n'est pas terminée"

Barack Obama lors de la commémoration de la marche de Selma. [GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP - Justin Sullivan]
Le discours d'Obama à Selma fera date dans l'Histoire des Etats-Unis / Audio de l'info / 2 min. / le 9 mars 2015
Le président américain Barack Obama a salué samedi à Selma en Alabama le courage de ceux qui, il y a 50 ans, ont lutté pour obtenir le droit de vote pour tous.

Barak Obama a souligné que la marche contre le racisme n'était "pas terminée". Le président américain a aussi évoqué à plusieurs reprises les récents incidents à Ferguson, dans le Missouri.

"Une erreur répandue consiste à suggérer que le racisme a disparu, que le travail entrepris par des hommes et des femmes de Selma est terminé. Cela n'est pas vrai", a déclaré le président des Etats-Unis dans un discours prononcé depuis cette petite ville de l'Etat de l'Alabama devenue emblématique de la lutte pour les droits civiques.

Une source d'inspiration

Barack Obama a estimé que la marche de Selma, réprimée par la force il y a 50 ans, restait une source d'inspiration pour des millions de personnes à travers le monde,  "des rues de Tunis à la place Maïdan en Ukraine".

Le président américain s'exprimait juste devant le pont Edmund Pettus sur lequel, le 7 mars 1965, quelque 600 manifestants pacifiques furent violemment repoussés par la police dans un assaut sanglant qui traumatisa l'Amérique.

>> Le rappel historique proposé par le 19h30 :

Les Etats-Unis commémorent l’épisode tragique "Bloody Sunday"
Les Etats-Unis commémorent l’épisode tragique "Bloody Sunday" / 19h30 / 2 min. / le 7 mars 2015

ats/afp/lan

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Une marche historique

Deux semaines après la marche du 7 mars 1965, plusieurs milliers de personnes emmenées par le pasteur Martin Luther King quittaient de nouveau Selma pour rejoindre la capitale de l'Alabama, Montgomery, à près de 90 km de là, où elles arrivèrent en un large cortège après plusieurs journées d'une marche entrée dans l'histoire.

Le 6 août 1965, le président démocrate Lyndon Johnson signait le Voting Rights Act, garantissant à tous le droit de vote.