Barak Obama a souligné que la marche contre le racisme n'était "pas terminée". Le président américain a aussi évoqué à plusieurs reprises les récents incidents à Ferguson, dans le Missouri.
"Une erreur répandue consiste à suggérer que le racisme a disparu, que le travail entrepris par des hommes et des femmes de Selma est terminé. Cela n'est pas vrai", a déclaré le président des Etats-Unis dans un discours prononcé depuis cette petite ville de l'Etat de l'Alabama devenue emblématique de la lutte pour les droits civiques.
Une source d'inspiration
Barack Obama a estimé que la marche de Selma, réprimée par la force il y a 50 ans, restait une source d'inspiration pour des millions de personnes à travers le monde, "des rues de Tunis à la place Maïdan en Ukraine".
Le président américain s'exprimait juste devant le pont Edmund Pettus sur lequel, le 7 mars 1965, quelque 600 manifestants pacifiques furent violemment repoussés par la police dans un assaut sanglant qui traumatisa l'Amérique.
ats/afp/lan
Une marche historique
Deux semaines après la marche du 7 mars 1965, plusieurs milliers de personnes emmenées par le pasteur Martin Luther King quittaient de nouveau Selma pour rejoindre la capitale de l'Alabama, Montgomery, à près de 90 km de là, où elles arrivèrent en un large cortège après plusieurs journées d'une marche entrée dans l'histoire.
Le 6 août 1965, le président démocrate Lyndon Johnson signait le Voting Rights Act, garantissant à tous le droit de vote.