"La Suisse veut contribuer à une solution de paix durable, cela passe par la relance du processus de paix inter-palestinien", a déclaré Didier Burkhalter lundi dans l'émission Forum de la RTS.
"C'est une première étape, on verra après pour la reconnaissance de l'Etat palestinien", a ajouté le ministre, alors que la reconnaissance de l'Etat palestinien n'était pas à l'ordre de la rencontre à Berne lundi.
A ce propos, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a commenté: "C'est une décision qui revient à la Suisse, qui touche la souveraineté de l'Etat. Mais le moment venu, je pense et j'espère que la Suisse franchira ce pas."
Feuille de route
"La Suisse est faiseuse de ponts. Il faut parvenir à rapprocher les fronts à l'intérieur de l'Autorité palestinienne. Cette division est un obstacle à la paix", affirme Didier Burkhalter, qui précise suivre une "feuille de route", et se dit prêt à intensifier rôle de la Suisse dans ce processus, voire se rendre en Israël à cet effet.
Alors que des élections législatives sont agendées au 17 mars en Israël, Didier Burkhalter rejette les critiques d'immiscion dans la politique israélienne: "Je ne pense pas nuire à la neutralité de la Suisse. C'est au contraire le bon moment pour intensifier notre action et ne pas rajouter encore des problèmes."
kkub