La juridiction suprême italienne a rejeté un recours du parquet général de Milan et a ainsi confirmé définitivement le jugement rendu le 18 juillet par la cour d'appel de Milan qui acquittait le magnat des médias.
Dans l'affaire du "Rubygate", du nom de la jeune danseuse marocaine Karima El-Mahroug dite Ruby, 17 ans, Silvio Berlusconi, 78 ans, avait été condamné, en première instance, à sept ans de prison et à l'interdiction à vie de mandat public pour prostitution de mineure et abus de pouvoir.
"Bunga-bunga"
Le tribunal l'avait jugé coupable d'avoir rémunéré des prestations sexuelles de Ruby lorsque celle-ci était encore mineure , et d'avoir fait pression sur la préfecture de Milan pour la faire relâcher lorsqu'elle avait été arrêtée pour un larcin.
Définitivement mis hors de cause dans cette affaire, qui avait défrayé la chronique après les révélations sur les fêtes osées données par Silvio Berlusconi, devenues mondialement célèbres sous le nom de soirées "bunga-bunga", l'ancien chef du gouvernement est également à nouveau libre de ses mouvements.
agences/fb
Encore des ennuis judiciaires
Cette décision ne met pas toutefois un terme aux autres ennuis judiciaires de l'ancien président du Conseil. Il a tout d'abord un procès en cours pour corruption de sénateur.
Dans ce procès, Silvio Berlusconi est accusé d'avoir versé trois millions d'euros à un sénateur pour qu'il quitte la coalition de gauche et fasse chuter, en 2008, le gouvernement de Romano Prodi.
Un autre procès, appelé par les médias "Ruby-ter", le guette également.
Dans cette affaire, la justice soupçonne Silvio Berlusconi et deux de ses avocats d'avoir payé des jeunes femmes, témoins dans le procès Rubygate pour qu'elles rendent des témoignages favorables à l'ex-chef du gouvernement.