Il s'agit de la dernière ligne droite des négociations sur le programme nucléaire iranien, avec pour objectif de sceller un accord politique d'ici la fin mars.
Avant d'arriver à l'Hôtel Beau-Rivage Palace de Lausanne, le chef de la diplomatie américaine John Kerry a souligné son espoir de parvenir à un accord: "Si le nucléaire iranien est pacifique, allons-y, finissons-en".
Les deux hommes doivent se rencontrer lundi matin dans l'hôtel à Lausanne où se tiennent les négociations, a indiqué une source du département d'Etat.
Contrôler les installations
En cas d'accord, les détails techniques de ce règlement général devraient être finalisés d'ici au 30 juin. Ce texte fixerait les grands chapitres pour garantir le caractère pacifique des activités nucléaires iraniennes.
Il établirait aussi le principe du contrôle des installations de Téhéran, la durée de l'accord et le calendrier d'une levée progressive des sanctions qui étouffent l'économie iranienne.
ats/fme
Mobilisation des opposants à l'accord
Cette possible solution diplomatique historique sur le nucléaire a également remobilisé ses opposants, tant aux Etats-Unis qu'en Iran. A Washington, une tempête politique souffle entre le Congrès républicain et l'administration démocrate.
Le contentieux aux Etats-Unis se cristallise maintenant sur une lettre que 47 sénateurs républicains ont adressée aux dirigeants iraniens pour contester la légalité et la valeur diplomatique d'un accord international.
Une rencontre sous haute sécurité
Négociateurs américains et iraniens sous la protection des hommes du déminage et de "Tiger" #IranTalks #19h30 pic.twitter.com/M90dMTl8Sx
— Marc Allgower (@marcallgower) 15 Mars 2015