L'organisation Chinese Human Rights Defenders (CHRD), basée à l'étranger, a dénombré 955 cas d'activistes ou "défenseurs des droits de l'Homme" ayant été privés de liberté en 2014.
C'est presque autant que lors des deux années précédentes cumulées, selon son rapport annuel. Elle accuse le président Xi Jinping d'avoir le "pire bilan en termes de violations des droits de l'Homme en Chine" depuis deux décennies.
"Proportions inédites depuis le milieu des années 1990"
"Depuis l'entrée en fonction du président Xi (il y a deux ans), les autorités se sont attaquées sans relâche et avec brutalité aux libertés fondamentales (...)", souligne CHRD.
"Les militants, avocats, journalistes et intellectuels libéraux sont interpellés et détenus, placés en résidence surveillée, empêchés de s'exprimer ou contraints de s'exiler à l'étranger, dans des proportions inédites depuis le milieu des années 1990 et la répression d'après le mouvement de Tiananmen" réprimé dans le sang en 1989.
ats/ptur