Dans un rapport publié mardi, Amnesty International dénonce de possibles crimes de guerre qui auraient été commis par le régime syrien à Raqqa.
L'organisation affirme que les frappes aériennes menées sur cette ville du nord de la Syrie ont tué 115 civils, dont 14 enfants, en novembre. Elle souligne que certaines semblent avoir directement visé des zones civiles.
Ces bombardements ont notamment frappé une mosquée et un marché bondé ainsi que d'autres bâtiments non militaires. Dans la plupart des cas, aucune cible militaire n'a été identifiée à proximité, selon l'ONG.
L'EI était visé
D'après les autorités syriennes, ces raids visaient des membres et des installations du groupe Etat islamique, qui a fait de Raqqa la capitale du "califat" décrété fin juin.
"La simple présence de membres de l'EI n'autorise pas les forces syriennes à larguer un tapis de bombes sur la zone en balayant la possibilité de faire des victimes civiles", estime le directeur d'Amnesty pour le Moyen-Orient.
ats/ptur