"L'Eurogroupe a la ferme intention de garder la Grèce dans la zone euro (mais) pas à n'importe quel prix", dit l'ancien ministre français de l'Economie qui lie le maintien d'Athènes à des "conditions strictes acceptables par les deux parties".
Un dangereux sans précédent
Jugeant la zone euro plus solide qu'il y a deux ans, au plus fort de la crise de la dette, Pierre Moscovici estime cependant que l'abandon de la monnaie unique par la Grèce créerait un dangereux précédent.
"Tout le monde se demanderait: qui sera le prochain?", souligne-t-il à la veille de l'ouverture du Conseil européen où le Premier ministre grec Alexis Tsipras tentera une nouvelle fois de convaincre ses créanciers de renégocier les termes du plan d'aide et à obtenir une nouvelle aide financière.
reuters/fb