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Violences à Francfort autour de l'inauguration du siège de la BCE

Affrontements dans les rues de Francfort
Affrontements dans les rues de Francfort / L'actu en vidéo / 52 sec. / le 18 mars 2015
Francfort était mercredi le théâtre de heurts violents entre manifestants antiaustérité et forces de l'ordre déployées par milliers autour de la Banque centrale européenne, qui inaugure son nouveau siège.

Ces violences ont fait 14 blessés parmi les policiers et 21 dans les rangs des manifestants anti-austérité. Seize personnes ont été arrêtées. Quelque 80 autres représentants des forces de l'ordre ont aussi eu les yeux irrités par des gaz utilisés durant la manifestation.

En fin de matinée, plusieurs centaines de manifestants avaient été retenus par la police, des voitures incendiées et des barricades enflammées avaient été dressées dans la capitale financière de l'Allemagne.

Plusieurs dizaines d'invités étaient attendus pour une cérémonie dans ce bâtiment de 1,3 milliard d'euros. Des centaines de voitures de police entouraient les deux tours de verre, et des barbelés avaient été déroulés autour du périmètre de sécurité.

Poivre et canons à eau

Cela n'a pas empêché les manifestants, appelés par le collectif anti-capitaliste Blockupy, à protester contre les politiques d'austérité menées en Europe, et singulièrement en Grèce, de se diriger vers la BCE dès l'aube.

ats/fme

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10'000 manifestants

Quelque 10'000 personnes venant de toute l'Europe étaient attendues, dont un train spécialement affrété en provenance de Berlin transportant 800 militants. 60 bus en provenance de 39 villes européennes ont également fait route vers Francfort.

Critiques adressées à la BCE "injustes", juge Draghi

Les critiques adressées à la BCE pour son action face à la crise se trompent de cible, a déclaré mercredi son président Mario Draghi.
"Notre action a visé précisemment à adoucir les chocs dont ont souffert les économies".

"Les gens vivent des temps difficiles", a-t-il reconnu en référence aux nombreux chômeurs et laissés-pour-compte victimes de la crise.