Il y a un an, jour pour jour, le président russe Vladimir Poutine signait le décret sur l'intégration de la Crimée, qui était rattachée à l'Ukraine depuis 1954.
Pour fêter "ce retour à la maison", selon les mots du Premier ministre de Crimée, Sergueï Axionov, des célébrations étaient organisées dans toute la Russie mercredi, de l'Extrême-Orient à Moscou. Les images étaient diffusées en boucle sur les télévisions publiques.
Vladimir Poutine optimiste
A Moscou, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées. Face à la foule, Vladimir Poutine a promis que la Russie allait "surmonter tous les problèmes qu'on cherche à nous poser de l'extérieur".
Le rattachement de la Crimée à la Russie a ouvert une année de confrontation diplomatique sans précédent avec l'Occident et a alimenté les aspirations séparatistes dans l'est de l'Ukraine, faisant plus de 6000 morts. Le Conseil de sécurité de l'ONU débattra de la question jeudi.
ats/bri
Situation économique difficile
Vladimir Poutine a rencontré les dirigeants de Crimée pour discuter du développement de la région.
La situation économique de la Crimée est actuellement précaire, alimentant malgré tout un certain ressentiment contre les nouvelles autorités.
La péninsule, qui dépend de l'Ukraine pour l'eau et l'électricité, ne possède aucune liaison terrestre avec la Russie et souffre d'une inflation galopante.
Répression des minorités
L'organisation Amnesty International a publié mercredi un rapport détaillant une "campagne ininterrompue d'intimidations pour faire taire les voix dissidentes" de la part des autorités de Crimée.
Le directeur de l'ONG pour l'Europe et l'Asie centrale, John Dalhuisen, évoque notamment "des vagues d'enlèvement entre mars et septembre".