L'attentat du Musée du Bardo à Tunis est le premier à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Au moins 19 personnes dont 17 touristes étrangers ont perdu la vie, et 52 autres ont été blessées.
Dans une brève déclaration télévisée, le président Béji Caïd Essebsi s'est engagé à "combattre le terrorisme sans pitié", tout en imputant la responsabilité de l'attaque à des islamistes armés.
Des salafistes djihadistes
"Deux ont déjà été identifiés. Nous savons que ce sont les extrémistes toujours, ce qu'on appelle Ansar al Charia, ce qu'on appelle les salafistes djihadistes", a indiqué le président tunisien. "L'instabilité de la Libye est le terreau du terrorisme en Tunisie", a ajouté le président tunisien.
Mercredi soir, plusieurs centaines de Tunisiens se sont rassemblés dans la capitale pour dénoncer l'attaque, qui a été condamnée par toute la classe politique mondiale.
agences/asch
La présidente de la Confédération condamne un "acte révoltant"
Simonetta Sommaruga condamne "fermement" l'attentat qui a fait mercredi au moins 19 tués à Tunis. La présidente de la Confédération a tenu à exprimer son soutien au gouvernement tunisien, à la population de ce pays et aux familles des victimes.
Dans une prise de position écrite, le Département fédéral de justice et police (DFJP) évoque un "acte de violence révoltant".
Les nationalités des victimes
Parmi les victimes figurent quatre Italiens, un Français, deux Colombiens, cinq Japonais, un Polonais, un Australien et une Espagnole,selon le ministère de l'Intérieur. La France et l'Espagne ont toutes deux indiqué en soirée qu'un autre de leurs ressortissants avait été tué.
L'attentat a aussi fait au moins 42 blessés, dont sept Français, six Italiens et trois Polonais, selon leurs pays respectifs. Il y aurait également des Belges et des Russes parmi les blessés.