Depuis quelques semaines, les révélations se multiplient en France sur les dérapages de candidats du Front national (extrême droite) aux élections départementales, dont le premier tour a lieu dimanche.
Plusieurs médias français (dont Libération, le Huffington Post et Rue 89), aidés dans leur tâche par des militants anti-FN, ont épluché les profils sur les réseaux sociaux des quelque 3800 candidats investis par le parti de Marine Le Pen.
Racisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie: environ une centaine d'entre eux se sont livrés à des propos condamnables, que le Huffington Post a compilé sur une carte publiée mardi:
"Le FN n'attire pas les dingues"
Un travail qui met à mal la "dédiabolisation" engagée par les cadres du Front national.
Le 26 février, le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, affirmait à la radio France Inter que les dérapages ne concernaient que "0,08% de nos candidats" et ajoutait que "c'était comme ça dans tous les mouvements politiques".
ptur