L'intensité des combats a conduit à l'annulation des vols programmés jeudi matin à l'aéroport d'Aden où le trafic aérien n'avait toujours pas repris en milieu de journée, selon une source aéroportuaire.
Les affrontements, qui ont éclaté dans la nuit, ont opposé des unités des forces spéciales, dirigées par le général rebelle Abdel Hafedh al-Sakkaf, à des membres des "comités populaires" (supplétifs de l'armée), qui défendent le président Abd Rabbo Mansour Hadi, ont rapporté jeudi des sources de sécurité.
Les unités rebelles des forces spéciales ont finalement été forcées de battre en retraite, selon une source militaire.
Le président évacué
Le président yéménite a en outre dû être évacué jeudi vers un lieu sûr, après le survol à deux reprises par un avion de combat de son palais à Aden.
Abd Rabbo Mansour Hadi s'est installé dans cette ville le 21 février après avoir fui Sanaa, où il était assigné à résidence par la milice chiite des Houthis, qui contrôle la capitale yéménite.
afp/ptur
Une otage française aurait été libérée
L'otage française, enlevée à Sanaa le 24 février, aurait été libérée avec son interprète yéménite, a indiqué jeudi l'agence de presse Reuters, citant une source tribale au Yémen. Une information que refuse pour l'instant de confirmer le ministère des Affaires étrangères à Paris.