Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est brièvement apparu dans l'après-midi devant les journalistes pour dire que des progrès avaient été faits mais qu'il restait des problèmes difficiles à résoudre.
Interrogée dans l'émission Forum, sa porte-parole Marie Harf souligne qu'il y a encore beaucoup de travail à accomplir. "Il a encore quelques divergences significatives à aplanir. Donc on y travaille autant que possible. Le secrétaire d’Etat John Kerry doit rentrer à Washington en début de semaine prochaine pour une rencontre avec une délégation afghane. On a encore jusqu’à la fin mars. On verra à quel point on avance. On va travailler dur", assure-t-elle.
Un bon accord et rien d'autre
Marie Harf insiste sur l'urgence de la situation face à cette échéance. "Nous avons été clairs: si on ne peut pas trouver d’accord maintenant, pourquoi y arriverions nous en avril, mai ou juin? Mais on va prendre le temps, jusqu’au 31 mars s’il le faut, pour trouver un bon accord. Et rien d’autre."
"On n’acceptera pas un accord au rabais", précise la porte-parole. "Mais nous ne voulons pas abandonner sans avoir tout essayé. C’est sûr que le fait que John Kerry passe tant de jours ici montre à quel point l’affaire est sérieuse."
Une priorité du président Obama
Nous avons maintenant la meilleure configuration pour trouver une sortie diplomatique au différend sur le nucléaire iranien, constate Marie Harf. "Mais cette configuration n’est pas éternelle", avertit-elle. "L’une des priorités du président Obama est de trouver un accord. Voilà pourquoi John Kerry est si impliqué".
>>Alors que John Kerry se détend en faisant du vélo, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif préfère marcher et répond aux journalistes à Lausanne
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Les USA "incroyablement reconnaissants" envers la Suisse
Marie Harf était déjà à Genève en novembre 2013 lorsque l’accord préliminaire sur le nucléaire iranien a été finalisé.
"La Suisse a joué alors un rôle clé pour rassembler tout le monde dans une atmosphère qui a permis de bien négocier", souligne-t-elle.
"Cette fois encore nous sommes dans un cadre parfait", explique la porte-parole de John Kerry. "Et je dois dire que nous sommes incroyablement reconnaissants à la Suisse pour son rôle de représentation des intérêts américains en Iran."