"Je tiens à remercier le gouvernement suisse. Je voudrais remercier Didier Burkhalter de m'avoir accueilli personnellement et généreusement à chaque fois que je viens ici", a déclaré John Kerry à Lausanne après sept jour de discussions avec la délégation iranienne.
"La Suisse est reconnue pour son engagement profond dans la résolution de problèmes internationaux complexes", a ajouté le chef de la diplomatie du président Barack Obama. "Et elle y contribue toujours".
"Je suis très reconnaissant des énormes efforts des villes de Genève, Montreux et Lausanne", a ajouté John Kerry. "Tous sont devenus une partie spéciale de ces négociations". Il a également tenu a salué le peuple suisse pour son hospitalité.
L'unité des grandes puissances
Devant la presse John Kerry a également vanté "l'unité" des grandes puissances sur le dossier nucléaire iranien, sur fond de rumeurs de tensions au sein du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) où Paris est considéré comme le plus intransigeant face à Téhéran.
Par la voix de son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, la France a fait savoir qu'elle souhaitait un accord politique avant la fin du mois, mais un accord "robuste". Paris exige toutefois que le texte interdise vraiment l'accès de l'Iran à la bombe atomique.
Le président iranien Hassan Rohani a lui affirmé qu'il n'existait "rien qui ne puisse être résolu" et qu'un accord était "possible" sur le dossier nucléaire.
L'analyse du 19h30:
agences/boi
Les grandes puissances unies
Les grandes puissances ont réaffirmé leur unité dans les négociations sur le nucléaire iranien, à l'issue d'une réunion à Londres samedi en fin d'après-midi, après une semaine de tractations à Lausanne qui n'a pas abouti à un accord.
"Nous allons continuer à travailler ensemble dans l'unité pour obtenir un résultat couronné de succès", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond, lisant un communiqué rédigé avec ses homologues américain, français, allemand et européen.