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Pour le Premier ministre français, le "ni-ni" est une "faute morale"

L'allocution du Premier ministre français Manuel Valls dimanche soir après le premier tour. [Alain Jocard]
L'allocution du Premier ministre français Manuel Valls dimanche soir après le premier tour. - [Alain Jocard]
La consigne du "ni-ni" (ni Front national, ni Front républicain) donnée par Nicolas Sarkozy en vue du second tour des élections départementales est une "faute morale", a estimé lundi Manuel Valls.

Le Premier ministre français a lancé lundi matin une nouvelle mise en garde contre la formation de Marine Le Pen. "Je regrette la position de Nicolas Sarkozy et de l'UMP, c'est une faute morale et c'est une faute politique", a déclaré Manuel Valls sur la radio RTL.

"Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n'hésite pas. La gauche, elle n'hésite pas". "Le ni-ni proposé par Nicolas Sarkozy est une faute qui ne règle aucun des problèmes auxquels l'UMP est désormais confrontée", a-t-il ajouté.

L'UMP, alliée aux centristes de l'UDI, est arrivée en tête du premier tour des élections départementales, devant le Front national et le PS.

>> Lire : Victoire de la droite et revers pour le PS aux départementales en France

"Le programme du FN représenterait la ruine pour mon pays"

Son président Nicolas Sarkozy a appelé dimanche à ne voter ni pour le FN ni pour la gauche dans les départements où les candidats UMP seraient éliminés.

Manuel Valls a régulièrement pris pour cible le FN pendant la campagne et a lancé une nouvelle mise en garde lundi: "Je combats de toutes mes forces une formation, des candidats qui par dizaines ont tenu des propos racistes, antisémites, homophobes et sexistes et dont le programme représenterait la ruine pour mon pays", a-t-il dit.

agences/ptur

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