Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a suscité un vif émoi dans une partie de l'opinion israélienne et internationale en brandissant le jour des élections le 17 mars le spectre d'électeurs arabes acheminés "en masse" jusqu'aux bureaux de vote dans des autocars affrétés par ses adversaires pour faire tomber le gouvernement de droite.
Après que le président américain Barack Obama ait critiqué ses propos, c'est au tour de Reuven Rivlin de l'accuser de saper la démocratie: "Une forte participation, c'est la concrétisation de la démocratie [...] Ne serait-il pas affreux que ce devoir démocratique soit considéré comme une malédiction, un objet d'alarme? Celui à qui un bulletin dans une urne fait peur finira par voir des pierres jetées dans la rue".
Ces déclarations ont eu lieu peu de temps avant la cérémonie au cours de laquelle il lui a officiellement confié le soin de former son quatrième gouvernement.
ats/fme
Netanyahu dit tendre la main aux Palestiniens
Benjamin Netanyahu, officiellement chargé mercredi de former le nouveau gouvernement israélien, a dit tendre la main en signe de paix aux Palestiniens, mais a affirmé la nécessité pour Israël d'être fort:
"Notre main est tendue en signe de paix vers nos voisins palestiniens et le peuple d'Israël sait que la paix véritable, ainsi que notre avenir, ne seront assurés que si Israël est fort", a dit Benjamin Netanyahu devant la presse au moment où le président Reuven Rivlin lui confiait la tâche de former le nouveau gouvernement.