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Le crash de l'A320 de Germanwings est un acte délibéré du copilote

Les élèves du gymnase de Haltern en Allemagne, dont une classe se trouvait dans l'Airbus, ont observé une minute de silence jeudi. [AP Photo/Martin Meissner]
Les élèves du gymnase de Haltern en Allemagne, dont une classe se trouvait dans l'Airbus, ont observé une minute de silence jeudi. - [AP Photo/Martin Meissner]
Le procureur de Marseille a confirmé jeudi que le co-pilote était seul à l'intérieur du cockpit au moment du crash de l'Airbus de Germanwings dans les Alpes françaises, ajoutant qu'"il était a priori vivant jusqu'au choc".

"Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement, puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme", a indiqué cette source qui a eu connaissance de la teneur des enregistrements confirmant une information du quotidien New York Times. Puis "des bruits indiquent que l'on retape à la porte".

Il essaie de défoncer la porte

"Le type à l'extérieur frappe légèrement à la porte et il n'y a pas de réponse", précise un enquêteur non identifié au quotidien américain.

"Alors ensuite, il frappe plus fort à la porte et pas de réponses. Il n'y a jamais de réponse." "On peut entendre qu'il essaie de défoncer la porte", ajoute l'enquêteur.

Les deux pilotes de la compagnie Germanwings s'exprimaient en allemand. Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent, a indiqué la source proche de l'enquête.

Elle n'est toutefois pas en mesure de dire si c'est le commandant de bord ou le copilote qui a quitté la cabine de pilotage.

Lire aussi: le récit de la journée de mercredi

agences/fb

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Trop tôt selon le BEA

Une porte-parole du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), contactée par le quotidien américain, a refusé de commenter ces informations.

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a réussi à écouter le fichier audio de la "boîte noire" qui a enregistré les échanges audio dans le cockpit, a simplement déclaré mercredi Rémi Jouty, directeur du BEA, lors d'une conférence de presse.

Il a ajouté qu'il était "beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s'est passé".

La seconde boîte noire, qui enregistre les données du vol, est toujours recherchée.