Les familles des victimes sont arrivées jeudi sur la zone du drame. Lufthansa, compagnie mère de Germanwings, a affrété deux vols, l'un de Barcelone, l'autre de Düsseldorf pour les acheminer vers le sud de la France.
Parmi les 150 victimes du crash figurent notamment 75 Allemands, dont 16 adolescents, et au moins 51 Espagnols.
Les familles ont rencontré le procureur de Marseille, Brice Robin, chargé de l'enquête, avant de rallier, en bus, le site de la catastrophe, à quelque 200 kilomètres.
Selon le procureur, il semble ne pas y avoir eu de panique du côté des passagers avant les tout derniers moments du vol. "On n'entend pas de cris jusqu'au dernier moment ".
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Les familles sont arrivées à Seyne-les-Alpes et au Vernet en milieu d'après-midi. Entre 200 et 300 personnes étaient attendues dans la chapelle ardente, installée à cet effet.
C'est dans ces bourgades que sont également organisées les opérations de recherche d'indices et de récupération des corps dans le massif montagneux où l'Airbus s'est écrasé.
Les familles du commandant de bord et du copilote sont également arrivées en France, mais ne sont pas en compagnie des familles des passagers, selon le procureur.
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Aide financière aux familles de la part de Lufthansa
Le président de Lufthansa Carsten Spohr a promis jeudi lors d'une conférence de presse qu'une aide financière serait versée aux familles des victimes du drame. Aucun montant n'a cependant été donné.
Le patron de la compagnie aérienne a aussi assuré ne pas penser immédiatement aux bénéfices perdus à cause du déficit d'image mais il a présenté ses condoléances et ses regrets aux familles à plusieurs reprises.
Lycée allemand en deuil
Tous les écoliers du lycée de Haltern, dans l'ouest de l'Allemagne, ont rendu hommage à leurs seize camarades et à leurs deux professeurs qui se trouvaient à bord de l'A320, en observant une minute de silence en fin de matinée.
Une affiche remettait par ailleurs à l'ordre les médias qui tentent d'avoir des témoignages de leurs camarades "à n'importe quel prix".
Lycée d'où venaient 16 victimes du crash: "Cessez de proposer de l'argent aux enfants pour les interviewer" #AFP pic.twitter.com/5MRn3Fi8im
— Yannick Pasquet (@yayaberlin) 26 Mars 2015