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Le copilote a caché qu'il était en arrêt de travail le jour de l'accident

Le copilote allemand était censé être en arrêt le jour du crash
Le copilote allemand était censé être en arrêt le jour du crash / 19h30 / 2 min. / le 27 mars 2015
Le copilote de l'Airbus A320, soupçonné d'avoir volontairement provoqué le crash de l'appareil dans les Alpes françaises, a caché qu'il faisait l'objet d'un arrêt maladie le jour de l'accident.

Le Parquet de Düsseldorf révèle cette information vendredi à la mi-journée. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des formulaires d'"arrêts maladie détaillés, déchirés" et qui concernaient aussi "le jour des faits", affirme le Parquet dans un communiqué, sans préciser la nature de la "maladie".

Le fait que des certificats d'incapacité de travail, parmi d'autres choses, qui étaient récents et même datés pour le jour des faits appuient "l'hypothèse qu'il a caché sa maladie à son employeur et à ses collègues de travail", ont déclaré les procureurs de Düsseldorf.

Traitement médical

Des documents découverts lors de perquisitions menées dans son appartement de Düsseldorf et dans la maison familiale de la localité de Montabaur attestent par ailleurs que le copilote suivait un traitement médical.

Aucun message relatif à un projet de suicide n'a en revanche été trouvé. 

>> Lire aussi : Perquisition et récolte d'indices chez le copilote de l'Airbus

afp/pym

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50'000 euros versés aux proches par Germanwings

La compagnie aérienne Germanwings offre aux proches des victimes du crash "jusqu'à 50'000 euros par passager" pour faire face aux dépenses immédiates, a annoncé un porte-parole vendredi.

Cette première aide, indépendante des indemnités qui devraient être versées par ailleurs au titre de la responsabilité de la compagnie, ne devra en aucun cas être remboursée, a précisé le porte-parole, confirmant une information du quotidien "Tagesspiegel".

Selon Holger Hopperdietzel, un avocat spécialisé dans le transport aérien cité par le journal berlinois, Lufthansa pourrait avoir à verser entre quelques dizaines de milliers et plusieurs centaines de milliers d'euros par victime, une fois que les proches auront exercé leurs demandes d'indemnisation.