Le président Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont appelé l'Iran à prendre les "décisions nécessaires afin de "résoudre les problèmes qui demeurent".
De son côté, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, attendu samedi à Lausanne, a estimé depuis New York qu'un accord était "possible", mais que Téhéran devait faire "des efforts supplémentaires".
"Compliqué et difficile"
"Les négociations sont difficiles et il y a des désaccords. Nous tentons de les résoudre", a reconnu le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif vendredi après-midi.
Mais il a rejeté la balle dans le camp des grandes puissances en affirmant qu'il leur revenait de prendre les décisions nécessaires. "L'autre partie doit choisir entre la pression et un accord politique".
"Le fait que le président (Hassan) Rohani ait contacté les chefs d'Etat des pays du groupe 5+1 est le signe que l'Iran est prêt à prendre certaines des décisions difficiles", a estimé un haut diplomate américain.
afp/sbad
Nombreux officiels à Lausanne ce week-end
Pour aider à débloquer les négociations, les ministres chinois, britannique, allemand et russe des Affaires étrangères, membres du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) pourraient venir à Lausanne pour une rencontre ministérielle dimanche, selon la Russie.
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, est également "attendue" dimanche à Lausanne pour participer aux discussions.