Le Royaume-Uni a lui aussi été accepté par les autorités chinoises, en même temps que la Suisse.
L'AIIB, mise en place par la Chine, est considérée comme un concurrent pour la Banque mondiale et à la Banque asiatique de développement.
Le Brésil, le grand partenaire commercial de la Chine, a annoncé vendredi qu'il acceptait d'en faire partie. Le Conseil fédéral a décidé il y a une semaine que la Suisse devait participer au processus de fondement de cette banque.
Coopération renforcée avec la Chine
Selon le ministère chinois des Finances, l'Autriche a également demandé à participer, ce qui porte à 30 le nombre des pays fondateurs.
Après la France, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne, la Suisse est un des premiers pays d’Europe de l’Ouest à faire ce pas.
Cette décision contribuera à promouvoir la coopération politique et économique avec la Chine, qui pilotera cet établissement, et avec l’Asie en général. La banque doit être dotée d'un capital de 100 milliards de dollars.
ats/kkub