Dans ces 300 bureaux - sur 150'000 dans tout le Nigeria - les lecteurs de cartes électorales biométriques, utilisés pour la toute première fois au Nigeria, n'ont pas fonctionné samedi.
Au moins 15 personnes ont été tuées dans des bureaux de vote, des violences imputées aux islamistes de Boko Haram.
Au total, quelque 69 millions d'électeurs - sur les 173 millions d'habitants - doivent élire le président, les 109 sénateurs et les 360 députés dans le pays le plus peuplé d'Afrique, premier producteur de pétrole et première puissance économique du continent.
Sous haute surveillance
La journée de samedi a été marquée par un fort taux de participation pour la présidentielle la plus serrée de l'histoire du pays.
Dimanche, un important dispositif de sécurité a été déployé, le Nigeria craignant à la fois de nouveaux attentats islamistes et des violences politiques.
Lors des dernières élections, en 2011, près d'un millier de personnes sont mortes lors d'affrontements postélectoraux.
agences/kkub