Il n'y aura pas "de négociations ou de dialogue, tant que le gouvernement légitime n'aura pas regagné le contrôle de tout le territoire yéménite", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Riyad Yassine, depuis Charm el-Cheikh, en Egypte, où se déroulait le sommet annuel de la Ligue arabe.
"Pour qu'il y ait un dialogue avec les Houthis, il faut d'abord qu'ils déposent les armes, et rendent celles qu'ils ont pris des entrepôts de l'armée", a-t-il ajouté.
"Test" pour la force militaire arabe
Les raids aériens menés depuis jeudi par la coalition arabe au Yémen sont considérés comme un "test" pour la future force militaire, mais rien n'a filtré lors du sommet arabe sur un éventuel déploiement de cette force conjointe au Yémen quand elle verra le jour.
Selon le ministère de la santé fidèle aux Houthis, les frappes menées dans la nuit de samedi à dimanche par la coalition, notamment contre les aéroports de la capitale Sanaa et d'Hodeïa, ont fait 35 morts et 88 blessés, un bilan qui n'a pu être vérifié de source indépendante.
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afp/jvia
Nouveaux combats
Après avoir pris le contrôle de la capitale Sanaa, les miliciens chiites poursuivent leur avancée vers Aden, la grande ville du sud du Yémen et fief du président Abd Rabbo Mansour Hadi.
Des combats ont opposé dimanche des combattants de tribus sunnites aux rebelles chiites et leurs alliés près de la région pétrolière d'Usaylan, au sud du Yémen, faisant au moins 38 morts, selon des sources tribales et des services de sécurité.