La terre a tremblé à une profondeur de 33 kilomètres, à 55 kilomètres de la ville la plus proche, Kokopo, sur l'île de Nouvelle-Bretagne, et à 787 kilomètres de la capitale Port Moresby, a indiqué l'Institut géologique américain (USGS).
Selon les sismologues américains, ce risque de tsunami devait se limiter à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec des vagues de un à trois mètres.
Le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique avait mis en garde contre "des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 1000 kilomètres autour de l'épicentre".
Aucun dégât signalé
Des vagues de un à trois mètre étaient susceptibles de toucher la Papouasie-Nouvelle-Guinée, et d'autres plus petites, de moins de 30 centimètres, étaient envisagées ailleurs dans le Pacifique, en Australie, au Japon, aux Philippines, en Nouvelle-Calédonie notamment.
Mais la menace est passée sans qu'aucun dégât significatif ne soit signalé.
agences/fb/mo
La Ceinture de feu du Pacifique
Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la Ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique.
La dernière secousse d'importance ayant touché le territoire s'est produite en décembre dernier lorsqu'un séisme avait fait trembler l'île Bougainville dans l'archipel des Salomons.
En 2013, un séisme de magnitude 8 avait fait dix morts et détruit des centaines d'habitations sur les Salomons.