"Il ne peut y avoir un accord que si on trouve des réponses à ces questions", a affirmé lundi un diplomate occidental. "A un moment, il faut quand même dire oui ou dire non", a-t-il ajouté, alors que les grandes puissances et l'Iran sont censés aboutir à un accord avant mardi.
Concernant la durée de l'accord, les grandes puissances souhaitent un cadre strict de contrôle des activités nucléaires iraniennes sur au moins 15 ans, mais l'Iran ne veut pas s'engager au delà de dix ans, selon cette source.
Coup de projecteur sur les différents acteurs:
Les sanctions de l'ONU, un blocage majeur
La question de la levée des sanctions de l'ONU reste, depuis le début, un gros point de blocage. Les Iraniens voudraient voir tomber dès la conclusion d'un accord ces sanctions économiques et diplomatiques, jugées humiliantes. Or les grandes puissances veulent une levée graduelle de ces mesures liées à la prolifération nucléaire et prises depuis 2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Sans exclure la poursuite des négociations en cas d'échec d'ici mardi, le diplomate a cependant jugé que "les circonstances sont plus favorables aujourd'hui que dans trois mois". "On est dans une situation historique", tous les chefs de la diplomatie des pays négociateurs sont présents, a-t-il fait valoir.
afp/mo
Un accord consacrerait l'impunité iranienne, selon Netanyahu
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé lundi l'accord sur le nucléaire iranien en cours de négociation à Lausanne, qui consacrerait selon lui l'impunité de l'Iran au Yémen, selon un communiqué de son bureau.
"L'accord qui se profile à Lausanne envoie un message selon lequel non seulement on n'a pas à payer le prix de son agressivité, mais on en est au contraire récompensé", a-t-il affirmé, en critiquant les grandes puissances qui "ferment les yeux" sur le soutien apporté par l'Iran aux forces rebelles chiites au Yémen.