"Le copilote a été en traitement psychothérapeutique pour des tendances suicidaires il y a de nombreuses années, avant l'obtention de son permis de pilotage", a indiqué le procureur de Düsseldorf, Ralf Herrenbrück.
Après cela et "jusqu'à récemment, d'autres consultations chez le médecin ont eu lieu, donnant lieu à des arrêts maladie mais sans que ne soient attestés de tendances suicidaires ou de l'agressivité à l'égard d'autrui", a ajouté le procureur, sans préciser le motif de ces consultations et arrêts de travail.
Une semaine après le crash de l'A320 de la compagnie allemande Germanwings dans le sud-est de la France, la récupération des restes humains des 150 morts se poursuit comme la recherche prioritaire de la deuxième boîte noire de l'appareil contenant les données du vol.
Accès terrestre
Pour la première fois, les équipes de recherches et d'enquête ont pu accéder par voie terrestre au site de la catastrophe. Pas de ballet d'hélicoptères dans la matinée entre la localité de Seyne-les-Alpes, base logistique des secours et des enquêteurs, et les lieux du drame survenu le 24 mars, à une dizaine de kilomètres: les "conditions météorologiques", les empêchent de voler, selon la gendarmerie.
Les équipes ont accédé au site "par la piste déjà existante", un sentier, en cours d'élargissement, qui amène à une plaine où un bulldozer et plusieurs engins spécialisés finissent la dernière partie du chemin jusqu'à la zone du crash.
L'interview du criminologue Christophe Naudin sur le suivi psychologique:
agences/olhor