Publié

Trois responsables de la campagne de Sarkozy en 2012 en garde à vue

Nicolas Sakozy sera lui interrogé dans l'enquête sur le dépassement de frais de sa campagne. [AP Photo/Keystone - Christophe Ena]
Trois responsables de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy en garde à vue / Le 12h30 / 1 min. / le 1 avril 2015
Trois responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont été placés en garde à vue mercredi à Paris, dans l'enquête sur l'affaire Bygmalion. L'ex-président est lui entendu comme "témoin assisté".

Les trois responsables concernés sont le directeur de campagne, le trésorier et un avocat de l'UMP, rapportent plusieurs médias qui citent des sources proches de l'enquête.

Sept personnes dont trois cadres de l'UMP ont déjà été inculpés dans le cadre de cette affaire.

Nicolas Sarkozy, "témoin assisté"

De son côté, Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi matin au pôle financier du parquet de Paris pour être entendu dans l'enquête sur la prise en charge par l'UMP des pénalités pour dépassement de frais de sa campagne électorale.

Il a été placé sous le statut de témoin assisté, affirme Le Monde, soit dans une position intermédiaire entre celui de témoin simple et de mis en examen. Selon le journal français, ce statut suppose qu’il existe des indices rendant vraisemblable que l’intéressé ait pu participer à la commission des infractions.

L'ancien président échappe à ce stade à une inculpation dans cette enquête, tout en n'en ayant pas fini avec la justice.

mo/mac avec agences

Publié

L'affaire Bygmalion révélée en 2014

L'ancien président de l'UMP Jean-François Copé est accusé d'avoir surfacturé des prestations à une agence de communication appartenant à des proches, Bygmalion, lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, révélait Le Point en février 2014.

La surfacturation s'élèverait à plus de 8 millions d'euros.

"Selon des documents dont Le Point a eu connaissance, Event & cie, la filiale événementielle de Bygmalion, a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appels d'offres. Lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels", racontait le magazine français.