"On a fait beaucoup de progrès, on aperçoit la lumière à l'horizon", a déclaré Ali Akhbar Salehi, responsable des questions techniques au sein de la délégation iranienne.
"Nous travaillons sur les paramètres qui permettront de rédiger l'accord définitif d'ici à la fin juin", a précisé le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, en soulignant qu'il n'y avait pas encore d'entente sur "les solutions".
Les rencontres ont repris vers 10h30. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier ont décidé de prolonger leur séjour en Suisse pour poursuivre les discussions.
Une nuit de discussions
Toute la nuit, les entrevues se sont enchaînées: bilatérales entre ministres, dont quatre heures d'entretiens entre John Kerry et Mohammad Javad Zarif, réunions entre experts et discussions entre les hauts diplomates.
"Nous bougeons", a- indiqué sans plus de précisions le ministre iranien lors d'une pause.
"On est à quelques mètres de l'arrivée, quelques dizaines de mètres mais on sait aussi que ce sont toujours les plus difficiles", estimait mercredi soir le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, de retour à Lausanne.
Des blocages persistent
Après sept jours de tractations "très difficiles, très compliquées", maintenues sous pression par une date butoir (le 31 mars) désormais expirée, les discussions bloquent toujours sur les mêmes points, même si des progrès ont été enregistrés, selon des diplomates occidentaux et iraniens.
Ces points sont les sanctions internationales ainsi que la recherche et le développement, permettant à l'Iran de développer des centrifugeuses plus performantes (ces centrifugeuses servent à la fabrication d'uranium enrichi, nécessaire à la bombe atomique).
Chaque partie aurait menacé de quitter la table de négociations. Mercredi soir, le ministre iranien a exhorté les grandes puissances à "saisir le moment et l'opportunité (d'un accord) qui ne se répétera peut-être pas".
agences/gchi