Au lendemain de l'attaque, le ministre kényan de l'Intérieur, Joseph Kaissery, a promis que le pays ne se laisserait pas "intimider par les terroristes".
Les quotidiens nationaux appelaient quant à eux le pays à l'"unité", pour ne pas laisser les shebab diviser le pays et ses communautés religieuses."Nous devons prendre conscience de ce que l'ennemi veut atteindre", a notamment lancé le Standard. "Ils veulent une guerre interne au Kenya".
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Les détails de l'attaque émergent
Vendredi, des survivants ont raconté comment les shebab s'étaient amusés avec les otages, les faisant ramper dans des mares de sang ou téléphoner à leurs parents pour leur demander de réclamer un retrait des troupes kényanes de Somalie, avant de les tuer.
Les terroristes avaient attaqué à l'aube jeudi, lançant des grenades et tirant à l'arme automatique. Ils avaient séparé les étudiants musulmans des chrétiens, laissant partir les premiers.
afp/kg
Attaque la plus sanglante depuis 1998
L'attaque, qui a duré toute la journée de jeudi, est la plus meurtrière sur le sol kényan depuis celle perpétrée par Al-Qaïda contre l'ambassade américaine en 1998.