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Moscou demande à l'ONU une pause dans les frappes aériennes au Yémen

L'Arabie saoudite bombarde les positions des rebelles chiites houthis depuis le 26 mars. [Anees Mansour]
L'Arabie saoudite bombarde les positions des rebelles chiites houthis depuis le 26 mars. - [Anees Mansour]
La Russie a déposé samedi un projet de résolution aux Nations unies appelant à une pause dans la campagne de frappes aériennes au Yémen, ont indiqué des diplomates.

Menée depuis le 26 mars par l'Arabie saoudite et ses alliés arabes, cette campagne vise les miliciens chiites houthis.

La Russie avait réclamé vendredi cette réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter d'une proposition russe visant à instaurer des "pauses humanitaires" au Yémen.

Progression des rebelles ralentie

Les violences se sont intensifiées dans le pays depuis que l'Arabie saoudite et ses alliés, principalement du Golfe, ont lancé le 26 mars une campagne de frappes aériennes pour empêcher, selon Ryad, les rebelles chiites houthis de prendre le pouvoir. Il s'agit également d'empêcher l'Iran, qui les soutiendrait, d'étendre son influence dans la région.

L'opération militaire "Tempête décisive" a ralenti la progression des rebelles mais, profitant du chaos, al-Qaïda a pris vendredi le contrôle d'une importante base militaire dans le sud-est.

ats/kg/olhor

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185 personnes tuées en neuf jours à Aden

Au moins 185 personnes, en majorité des civils, ont été tuées et plus de 1000 blessées en neuf jours de combats à Aden, dans le sud du Yémen, a indiqué samedi le directeur du département de la Santé, Al-Khader Lassouar. "75% de ces victimes sont des civils", a-t-il ajouté tout en réclamant une aide d'urgence aux hôpitaux.

Appel du CICR à une pause humanitaire

Le comité international de la Croix Rouge (CICR) a lancé samedi un appel à une pause humanitaire de 24 heures au Yémen afin d'apporter un soutien médical à la population, s'alarmant de la situation dans le pays.

Malgré des efforts intenses et des contacts répétés durant la semaine avec toutes les parties au conflit, le personnel et les fournitures médicales dont ont désespérément besoin les populations n'ont pas pu être acheminés, a expliqué l'organisation internationale sise à Genève dans un communiqué.