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Les islamistes somaliens menacent le Kenya d'un "nouveau bain de sang"

Kenya: les islamistes somaliens Shebab ont menacé le pays d'une "épouvantable guerre"
Kenya: les islamistes somaliens Shebab ont menacé le pays d'une "épouvantable guerre" / 12h45 / 1 min. / le 4 avril 2015
Deux jours après avoir massacré 148 personnes, essentiellement des étudiants, à l'université de Garissa, les shebab somaliens ont promis samedi de mener une "longue, épouvantable guerre" contre le Kenya.

Dans un communiqué publié en anglais, le groupe islamiste, affilié à Al-Qaïda, affirme vouloir "faire couler le sang dans les villes du Kenya" jusqu'à ce que "toutes les terres musulmanes soient libérées de l'occupation kényane".

"Cela va être une longue, épouvantable guerre dont vous, la population kényane, êtes les premières victimes", ajoute le message, qui a été authentifié par un porte-parole des shebab.

Punir les Kényans

Alors que Nairobi a promis vendredi de ne pas se laisser "intimider par les islamistes, ceux-ci menacent de viser à nouveau "des écoles, des universités, des lieux de travail et même vos maisons", pour punir les Kényans d'avoir élu le gouvernement actuel.

>> Lire aussi : Sous le choc, le Kenya ne veut pas se laisser "intimider par les terroristes"

Ces menaces interviennent deux jours après l'attaque de l'université de Garissa, la plus meurtrière sur le sol kényan depuis celle perpétrée par Al-Qaïda contre l'ambassade américaine à Nairobi en 1998 (213 morts).

afp/dk

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Arrestation de cinq complices présumés

Cinq personnes ont été arrêtées et étaient interrogées au Kenya en lien avec l'attaque par un commando islamiste jeudi de l'Université de Garissa, qui a fait 148 morts, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur.

Empilés à l'arrière d'un pick-up, les corps dénudés et ensanglantés de quatre membres présumés du commando islamiste shebab ont par ailleurs été exhibés samedi dans les rues de Garissa. Les habitants étaient stupéfaits ou en colère.

Une survivante cachée retrouvée

Une survivante a été découverte samedi, cachée dans une penderie dans l'université kényane de Garissa, plus de 50 heures après le début de l'attaque du campus, a annoncé la Croix-Rouge.

Les forces de sécurité qui passent la zone au peigne fin ont entendu du bruit venant du placard et lui ont demandé de sortir après avoir armé leurs armes, selon ce policier. Elle a refusé et un professeur a dû la convaincre qu'elle était en sécurité pour qu'elle accepte de s'extraire de sa cachette.