Avec cette offensive, les djhadistes sunnites ne sont plus qu'à une poignée de kilomètres de la capitale syrienne. Les Nations unies se disent extrêmement préoccupées pour la sécurité des 18'000 civils, syriens et palestiniens, qui vivent dans le camp.
"La situation à Yarmouk est un affront à notre humanité à tous, une source de honte universelle", a déclaré Chris Gunness, de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine.
"Yarmouk est un test, un défi pour la communauté internationale. Nous ne devons pas échouer. La crédibilité du système est en jeu", a-t-il ajouté.
Mises en scène macabres
Les islamistes avaient attaqué mercredi le camp de réfugiés, affrontant des milices, dont celle d'Aknaf Baït al Makdis, un groupe de combattants anti-Assad, et des Palestiniens.
Des partisans du groupe Etat islamique ont diffusé sur les réseaux sociaux des photos de deux hommes décapités après les combats.
ats/kg