Le procureur de Marseille, Brice Robin, a déclaré cette semaine que 150 profils ADN avaient été isolés à partir des plus de 2000 échantillons prélevés sur le site.
Mais il a aussi prévenu que rien n'assurait qu'il s'agisse des ADN des 150 victimes et précisé qu'il faudrait "trois à cinq semaines" pour procéder aux identifications par comparaison d'échantillons ante-mortem et post-mortem.
Enlèvement des débris
Dans le massif alpin où le copilote a précipité délibérément l'appareil selon les conclusions tirées de l'étude des deux boîtes noires, la recherche des corps a pris fin mais pas l'ensemble des opérations.
"La recherche des corps est terminée mais celle des effets personnels des victimes se poursuit", a dit un porte-parole de la préfecture. Le début de l'enlèvement des débris de l'appareil, puis la dépollution du site, doivent débuter la semaine prochaine.
agences/olhor
Non-respect des règles de sécurité
L'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) avait relevé en Allemagne des cas de non-conformité aux "règlements européens en matière de sécurité aérienne, en particulier dans le domaine du suivi médical". Cette annonce, faite samedi à l'AFP par le porte-parole de l'AESA, confirme un article du Wall Street Journal.
"C'est sur les recommandations de l'AESA que la Commission européenne a engagé fin 2014 une procédure visant à demander des comptes à l'Allemagne", a-t-il poursuivi.