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Fin des recherches dans les Alpes des corps de l'A320 de Germanwings

Les services de secours parmi les débris de l'A32 dans les Alpes françaises le 3 avril 2015. [Yves Malenfer, Ministère de l'Interieur]
Les services de secours parmi les débris de l'A32 dans les Alpes françaises le 3 avril 2015. - [Yves Malenfer, Ministère de l'Interieur]
Les opérations visant à retrouver les 150 victimes du crash de l'A320 de Germanwings le 24 mars ont pris fin samedi. Cet arrêt entretient le doute sur la possibilité de restituer les corps aux familles.

Le procureur de Marseille, Brice Robin, a déclaré cette semaine que 150 profils ADN avaient été isolés à partir des plus de 2000 échantillons prélevés sur le site.

Mais il a aussi prévenu que rien n'assurait qu'il s'agisse des ADN des 150 victimes et précisé qu'il faudrait "trois à cinq semaines" pour procéder aux identifications par comparaison d'échantillons ante-mortem et post-mortem.

Enlèvement des débris

Dans le massif alpin où le copilote a précipité délibérément l'appareil selon les conclusions tirées de l'étude des deux boîtes noires, la recherche des corps a pris fin mais pas l'ensemble des opérations.

"La recherche des corps est terminée mais celle des effets personnels des victimes se poursuit", a dit un porte-parole de la préfecture. Le début de l'enlèvement des débris de l'appareil, puis la dépollution du site, doivent débuter la semaine prochaine.

agences/olhor

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Non-respect des règles de sécurité

L'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) avait relevé en Allemagne des cas de non-conformité aux "règlements européens en matière de sécurité aérienne, en particulier dans le domaine du suivi médical". Cette annonce, faite samedi à l'AFP par le porte-parole de l'AESA, confirme un article du Wall Street Journal.

"C'est sur les recommandations de l'AESA que la Commission européenne a engagé fin 2014 une procédure visant à demander des comptes à l'Allemagne", a-t-il poursuivi.