"Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n'a pas besoin d'user de violence", a admonesté le pape à tous les groupes religieux qui recourent à la guerre, mais sans mentionner les mouvements djihadistes.
Ce climat a été assombri par le massacre des shebab contre les étudiants, en bonne partie chrétiens, de Garissa au Kenya. "Je pense aux jeunes qui ont été tués jeudi à l'Université de Garissa", a-t-il notamment relevé.
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Sous un toit blanc installé sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, François, visage pâle et sévère, a présidé par un temps pluvieux la messe de Pâques, plus importante fête des catholiques.
Espoir de l'accord sur le nucléaire
Le pape a ensuite adressé depuis la loggia de la basilique son message pour la paix, puis d'impartir sa bénédiction "urbi et orbi" ("à la ville et au monde").
Enumérant les tragédies, François n'a relevé qu'un seul motif d'"espérance", l'accord-cadre conclu le 2 avril à Lausanne entre l'Iran et les grandes puissances sur son programme nucléaire. Il a souhaité que cet accord "soit un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel".
Jorge Bergoglio a souhaité une "prière incessante" pour ceux qui ont perdu la vie dans des tueries en Afrique, du Nigéria et du Kenya aux deux Soudans et la RDCongo.
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