La directrice du FMI s'exprimait à l'issue d'une rencontre à Washington avec le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.
Depuis trois semaines, une rumeur - alimentée par une lettre alarmiste du Premier ministre grec Alexis Tsipras à la chancelière allemande Angela Merkel, prévenant que le pays pourrait ne pas honorer ses prochains remboursements - laissait entendre qu'Athènes ne respecterait pas l'échéance du 9 avril.
Chercher d'autres appuis
Athènes est en passe de manquer de liquidités et ses créanciers internationaux maintiennent le gel de leur aide financière.
Ils reprochent au nouveau gouvernement grec issu du parti de la gauche radicale Syriza l'absence d'engagements clairs en matière de réformes.
Au vu des négociations difficiles avec l'Union européenne, la Grèce semble chercher d'autres appuis: après Chrisitne Lagarde, Yanis Varoufakis doit rencontrer lundi des responsables du Trésor américain. Il s'entretiendra aussi avec Caroline Atkinson, conseillère de Barack Obama.
agences/fb
Réformer la Grèce en profondeur
Christine Lagarde, directrice du FMI, a assuré que le Fonds était prêt à continuer de coopérer avec la Grèce pour l'aider à retrouver une croissance durable. Les discussions au sujet d'une nouvelle aide vont reprendre à Bruxelles.
Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a déclaré de son côté que le pays avait l'intention d'honorer toutes ses obligations vis-à-vis de ses créanciers et ce "ad infinitum", ajoutant vouloir essayer d'améliorer "l'efficacité des négociations" avec ceux-ci.
Yanis Varoufakis a par ailleurs souligné que le gouvernement prévoyait de "réformer la Grèce en profondeur".