Le Conseil a réclamé que les agences humanitaires puissent avoir accès aux milliers de Palestiniens bloqués dans le camp, afin qu'ils puissent être évacués en toute sécurité.
"Nous appelons à protéger les civils dans le camp, à assurer un accès humanitaire à cette zone pour fournir une aide vitale" aux quelque 18'000 Palestiniens assiégés, a déclaré la présidente du Conseil, l'ambassadrice jordanienne Dina Kawar.
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Elle a plaidé notamment pour "un passage sécurisé et une évacuation des civils". Les 15 pays membres du Conseil sont prêts "à envisager les mesures supplémentaires qui pourraient être prises afin de fournir la protection et l'assistance nécessaires" aux Palestiniens de Yarmouk, a ajouté l'ambassadrice, sans donner de précisions.
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afp/dk/olhor
L'OLP aussi mobilisée
Manifestations, appel de personnalités, déplacement à Damas d'un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP): les Palestiniens se sont également mobilisés lundi pour Yarmouk.
Dans un communiqué, l'OLP a appelé "tous les mouvements à se mettre d'accord immédiatement pour protéger le camp des tentatives d'en faire un champ de bataille". Cet appel est soutenu par les mouvements présents à Gaza, des islamistes à la gauche. Des dizaines de personnalités politiques locales, dont les députés du Hamas, ont en outre appelé à faire cesser les violences à l'encontre des réfugiés palestiniens lors d'un rassemblement devant le parlement dans le centre de Gaza.
L'OLP a organisé ces derniers jours l'évacuation de 2000 personnes de Yarmouk, situé en périphérie de Damas, qui comptait encore la semaine passée quelque 18'000 habitants.
Libération de 300 Kurdes brièvement enlevés
Des combattants islamistes ont libéré lundi soir quelque 300 civils kurdes qu'ils avaient enlevés plusieurs heures à un point de contrôle dans la province d'Ibleb, dans le nord-ouest de la Syrie, ont indiqué des sources kurdes et une ONG.
Par ailleurs, dans la province centrale de Hama, sept personnes ont été tuées et 28 autres blessées par des bombardements du groupe jihadiste Etat islamique (EI), contre Salamiyé, une localité peuplée en majorité d'ismaélites, confession dérivée du chiisme, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).